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quart livre, t. ii, p. 327-333.

Page 327, l. 18 : L. Neratius. Voyez Aulu-Gelle, XX, 1.

Page 328, l. 13 : Io, io, io. « Moi, moi, moi. » On ne devine pas bien pourquoi ils emploient ce mot italien.

L. 30 : Il en emboursoit tous iours vingt huict & demy.

… Et si dans la Province
Il se donnoit en tout vingt coups de nerfs de bœuf,
Mon Pere pour sa part en emboursoit dix-neuf.

Page 331, l. 1 : Thohu & Bohu. Ces mots hébreux, expliqués dans la briefue declaration, sont tirés du commencement de la Genèse : « Et terra erat solitudo (tohu) et inanitas (bohu). »

Page 332, l. 16 : Celtes… François. 1548 : Gymnozophistes d’Indie.

Page 333, l. 3 : Meta ta phys. Transcription abrégée du titre grec de la métaphysique d’Aristote, intitulée μετὰ τὰ φυσιϰά simplement parce qu’elle était placée après la physique.

L. 16 : Mort par estre mords. Jeu de mots : mort pour avoir été mordu. L’épitaphe mentionnée par Rabelais se lit dans une église de religieux Augustins. Le Duchat nous l’a donnée d’après plusieurs voyageurs :

Hospes, disce novum mortis genus, improba felis,
Dura trahitur, digitum mordet, et intereo.

Elle avait sans doute frappé Rabelais lors de son séjour à Rome.

L. 20 : Quenelaut… tiré. 1548 : Quignemauld, normand medecin, grand aualeur de pois gris & berlandier tresinsigne, lequel subitement à Monspellier trespassa par faute d’auoir payé ses debtes & pour auec vu trancheplume de biès s’estre tiré. La dernière rédaction, beaucoup moins satirique que la première, nous donne probablement le nom véritable de ce médecin, travesti d’abord en