Page 97, l. 23 : Ce que aduint. « Guevare, chap. 37 de l’Original Espagnol de la vie fabuleuse qu’il a publiée de l’empereur Marc Auréle. » (Le Duchat)
Page 98, l. 10 : Croquignoles. Certaines éditions collectives, suivies par Le Duchat, donnent Brignoles. Dans une Notice sur Brignoles (Brignoles, 1829, in-12), attribuée à Raynouard, né dans cette ville, on remarque que « lorsque Rabelais… écrivait, le couvent des Ursulines de Brignoles n’existait pas encore. »
L. 11 : Seur Fessue. Ce nom n’est point de l’invention de Rabelais. Il y a une farce du Recueil La Vallière, intitulée : Farce nouuelle à cinq personnages… l’abesse… & seur Fesue.
L. 20 : Ne ausoit crier on dortouoir. Dans l’ίχθυοφαγία d’Érasme, une religieuse fait la même réponse. Du reste ce conte remonte très loin : « Ne soyes pas comme ceste nonnain de laquelle on dit que quant elle fut despucelée… & quelle nauoit point cryé… elle respondit… quil estoit apres leure de complie quant selon la reule, elle deuoit garder silence. » (Le chasteau de Virginité, par Georges d’Esclavonie, mort en 1416. Paris, Verard, 1505, 4°)
L. 24 : Leurs faisois signes du cul.
Martin dit lors : « S’il venoit par derriere
Quelque lourdault, ce seroit grand vergongne.
— Du cul (dit-ell’) vous ferez signe : « Arriere :
Passez chemin, laissez faire besongne. »
Page 101, l. 16 : Nombre nuptial. Plutarque, Questions romaines, ii.
Page 102, l. 5 : Le dæmon Socraticque. « I’ai entendu… d’vn certain Megarien, qui l’auoit aussi ouy dire à Terpsion que cet esprit n’estoit autre chose qu’vn esternuement. » (Plutarque, Du Demon familier de Socrate)
L. 11 : Vn aultre Dauus.
Itane vero obturbat ?