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tiers livre, t. ii, p. 86-96.

dans la confidence de cette plaisanterie érudite que le savant allemand a fort à propos restituée.

L. 23 : Τῇ ϰαμινοῖ. « A l’enfumée. » Dans l’Odyssée (XVIII, 27) Irus dit qu’Ulysse est semblable à une vieille enfumée γρηἶ ϰαμινοῖ ἶσος.

Page 87, l. 5 : Le rameau d’or. Comparez la visite de Panurge à la sibylle de Panzoust à celle qu’Énée fait dans le vie livre de l’Énéide à la sibylle de Cumes.

Page 88, l. 11 : Elle ne parle poinct Christian.

Nec mortale sonans… (Énéide, vi, 50)

Page 89, l. 4 : Le trou de la Sibylle.

… horrendæ… secreta Sibyllæ,
Antrum immane…
(Énéide, vi, 10)

Page 92, l. 11 : Le petit picotin.

En entrant en vn Iardin
Ie trouuay Guillot Martin
Auecque s’amye Heleine
Qui vouloit pour son butin
Son beau petit picotin,
Non pas d’orge ne d’aueyne.

Page 95, l. 15 : Λοξίας. De λοξός, oblique.

Page 96, l. 8 : Ce qu’escript Herodote. Voyez liv. ii, c. 2.

L. 19 : Barthole. Lib. XLV, Digest. Tit. i, De verborum obligationibus, lex i, 7. Barthole examine si un homme qui comprend les autres et se fait comprendre lui-même, comme Nella de Gabriellis, peut être admis à stipuler, et il se prononce pour l’affirmative.

L. 25 : En autheur docte & eleguant. « C’est Lucien en son Dialogue de la danse. Il est vrai que Tiridate n’y est pas nommé ; mais Suétone, Pline & Tacite parlent du voyage que ce Prince entreprit pour voir Néron. » (Le Duchat)