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commentaire.

question dans le cinquiesme liure (t. III, p. 67) d’une « harmonie peu moindre que celle des astres rotans, laquelle dit Platon auoir par quelques nuicts ouye dormant. »

Page 32, l. 16 : Et ſi preſtoit…Farce de Pathelin, p. 13.

Page 35, l. 7 : Preſchez & patrocinez d’icy à la Pentecoſte.

Preſchez, patrocinez iusqu’à la Pentecoſte,
Vous ſerez ébahy, quand vous ſerez au bout,
Que vous ne m’aurez rien perſuadé du tout.

L. 11 : Le ſainct Enuoyé. Voyez saint Paul, Épître aux Romains, 13.

L. 21 : Le Philoſophe Tyanien. Voyez Philostrate, Vie d’Apollonius de Tyanes, liv. IV, c. 3. Le costume de peste, qu’on ne se représente guère, était un travestissement en usage au XVIIe siècle, comme l’indiquent des vers de P. Corneille adressés à une dame qui le portait. Voyez Poésies diverses, LIV, Stances :

J’ai vu la peſte en raccourci.

Page 36, l. 4 : Platon en ſes loix. Voyez liv. VIII.

Page 37, l. 19 : Miles d’Illiers eueſque de Chartres. La réponse de cet évêque était devenue proverbiale. On la retrouve, avec quelques variantes, chez nos principaux conteurs : « Quand l’eueſque veid que ſes proces s’en alloyent ainſi à neant, il s’en vint au roy, le ſuppliant à iointes mains qu’il ne les luy oſtaſt pas tous, & qu’il luy pleuſt au moins luy en laiſſer vne douzaine des plus beaux & des meilleurs pour s’eſbatre. » (Bonaventure des Periers, Nouvelle 34). « Ce roy le voulant depeſtrer d’vne infinité de proces, il le ſupplia fort affectueuſement de luy en laiſſer au moins vingt cinq ou trente pour ſes menus plaiſirs. » (Henri Eſtienne, Apologie pour Hérodote, c. 17, t. I, p. 362)

Page 38, l. 11 : Moſes. Voyez Deutéronome, c. 20, v. 5, 6 et 7.