Page:Rabelais marty-laveaux 04.djvu/217

Cette page n’a pas encore été corrigée

PANTAGRUEL, T. I, P. 334-342. 20Ç)

fermezza di animo… Diamante falfo cioè Brilo fî- gnifica : Dimmi falfo amante, per che cofi giubili e fai fefta. (// mofiruofjjjimo mojïro di Giovanni ’Ri- naldi)

L. 27 : Meden… Vti… Vdem… Gelajïm… Achorie. Après avoir suivi un itinéraire réel, nous voici dans des contrées purement imaginaires. Meden… Vti… Vden… sont trois mots grecs qui signifient « rien. » — Gelafim. de -j’6>.a’o), rire, « pays du rire » ou, peut-être, « pays pour rire. » — Achorie^ de à privatif, ef "/.wpo ; , pays, « ce qui n’est pas un pays, » est formée à Timi- tation de Utopie ^ que nous avons déjà vue et que nous retrouverons tout à l’heure.

Page 335, 1. 15 : le (dijl Panurge) entreprens de en- trer en leur camp par le meiUieu des gardes. « Imitation des gabs de Charlemagne & de fes Pairs chez le Roi Hugues de Conftantinople, au chap. 8 de Galien re- ftauré. )) (Le Duchat)

Page 336, 1. 8 : Camille Amazone.

nia vel intactœ segetis pcr summa volaret Gramina, nec teneras cursu la.’sisset aristas.

(Virgile, Enéide. Vw. vu, v. 808)

Page 340, 1. 19 : Courant. Au lieu de l’énuméra- tion qui suit, on lit seulement, dans les premières édi- tions : Courant tua des pieds dix ou dou^e que leuraulx que lapins qui ia étaient hors de page. Doncq il frappa le cheureul…

Page 342, 1. 10 : Arme-^ de pierre de taille. « Cette plaisante imagination est du roman de Mabriant (chap. 31.) ? où Roland, aïant ouï vanter la mervcil- leufe cuirafTe de Mabriant : « Par Sainft Denis, dit-il, s’il cftoit armé de pierre de taille, fl ioufteray-ie de- main à luy. » (Le Duchat). Il est intéressant de faire remonter jusque-là l’origine de cette expression ; mais il aurait été bon de remarquer que Rabelais n’a pas eu à la chercher si loin, et que dans les Grandes cro- jv, 14