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2o8 COMME N- TA IRE.

Page 330, 1. 11 ; Ogier & Anus. Premières édit. : Enoch &• Helye.

Page 331, 1. 9 : Bifcoteroyent. Premières édit. : Cheunucheroicnt.

L. 12 : Fanfreluchoient. Premières ëdit. : Cheuau- choient.

L. 16 : Olif en ly calcil. « Huile dans le calice. » Il s’agit, dans cette expression provençale, du calice de la lampe à queue, qui, dans cette contrée, est de- meurée^ depuis l’antiquité jusqu’à nos jours, d’un usage courant.

L. 17 : Belinoyent. Premières édit. : Cheuauchoient. Ce même verbe cheuaucher est répété, dans les pre- mières éditions, au lieu de bifcoteroyent (1. 9), fan- freluchoient (1. 12 J, et de belinoyent (1. 17).

L. dernière : Pntgrl. Il n’y a ici que les consonnes du nom de Pantagruel ; les voyelles sont supprimées, comme dans l’hébreu, où de simples points les rem- placent.

Page 333, 1. 15 : La finejfe que mecl Aulle Gelle. La manière dont on se servait, pour correspondre se- crètement, des bâtons appelés scytales, est expliquée tout au long dans le livre xvil des Nuits attiques^ ch. 9. L’auteur y parle aussi de la plupart des procé- dés que Rabelais a énumérés ici.

L. 30 : De literis illegibilibus. Ces divers traités « sur les lettres inlisibles » sont imaginaires, ou du moins inconnus des bibliographes.

L. 34 : Lamdh ha^abthani. Ou plus correctement : Laniah fabacthani. Dernières paroles de Jésus sur la croix. « Cette application profane… eft proprement du génie italien, & c’eft de la 41* nouvelle du MalTuccio Salernitano que Rabelais l’a tirée. » (Le Duchat)

Page 334, 1.6 : Dy amant faulx. Le diamant véri- table indiquait, au contraire, la constance. Rinaldi, qui le remarque, reproduit aussi le rébus de la dame de Paris : « Diamante gemma fignifica coftanza &