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L. 10 : Naucatdx. Premières édit. : Auez mariatz.

L. 17 : Fringuez. Premières édit. : Auecques.

L. 17 : Beuez à oultrance : depifcando grenoillibus. Premières édit. : Viuez en fouffrance & me pefchez force grenailles. « Vivez en souffrance » veut dire ici : avec patience, en paix, en souffrant philosophiquement ce qu’on ne peut empêcher.

L. 21 : Bauars de godale. Ceux qui bavardent en buvant de la bière, de l’aie. Edit. de 1553 : Bauars de Confort. Flâneurs de la place de Notre-Dame de Confort, à Lyon, où François Juste avait sa boutique.

L. 33 : Her, tringue, tringue. « Monsieur, à boire ! à boire ! » en allemand.

L. 33 : De doublet en café. Premières éditions et Dolet : Das ift cotz frelorum bigot paupera guerra fuit (cela est bon. Desfrelores [perdus, gâtés], par dieu la guerre fut pauvre). Et mefbahys bien fort, comment les aftrologues fen empefchent tant en leurs astrolabes ^ & almucantharat. Dans l’édit. Juste, 1534, au lieu des trois premiers mots : Das dich gots martre fcliend… « Que le martyre de Dieu vous envoie… (au diable). »

L. 34 : Sur petit font geline de feurre. Cri annonçant qu’on vendait sur le Petit Pont des poulets de paillier, des poulets de grain non engraissés. Il se trouve dans la chanson des Cris de Paris de Jannequin.

Page 277, l. 13 : Pour deux & ar. Prem. édit. et Dolet : Pour ſix blancs. Marnef omet : conſideré… d’auoir eſguard.

L. 13 : I’entens, par mon ſerment, de laine.

La toyſon
Dont il fouloit estre foyſon
Me coulla, à la Magdaleine,
Huict blans, par mon ferment, de laine
Que ie foulois auoir pour quattre.

{Farce de Pathelin, act. i, se. 11, p. iB)

L. 15 : Cornemuſes. Prem. édit. et Dolet : Maiſons.