COMMEKTAIRE.
femme du vilain adresse, presque dans les mêmes termes, des questions analogues aux « meflagiers le roi » qui cherchent un médecin :
Dont eftes vous & ou a ! ez Et dites moi que vous querez.
L. 5 : En langue Germanicque. luncker.., lujî. Nous n’avons pas essayé de restituer ce discours ni les sui- vants, mais au contraire de reproduire fidèlement le texte de l’édition que nous suivons. Pour les traduc- tions, nous mettons, bien entendu, à profit les travaux de nos prédécesseurs. « Jeune gentilhomme, avant tout, que Dieu vous donne bonheur et prospérité. Cher jeune gentilhomme, apprenez que ce que vous me demandez est triste et digne de pitié, et il y au- rait à dire à ce^sujet bien des choses, ennuyeuses pour vous à entendre et pour moi à raconter, bien que les poètes et les orateurs d’autrefois aient dit, dans leurs adages et sentences, que le souvenir des peines et de la pauvreté est un grand plaisir. »
Panurge a sans doute en vue ce passage de Virgile (Enéide, l, 203) :
…Forsan et lia : c olim meminisse juvabit.
L, 17 : Al harildim… prim. C’est ici une pure mysti- fication. Burgaud des Marées est parvenu à décom- poser tout ce passage en mots anglais « AU bar ill dim…, » au milieu desquels figure le nom deChinon. Ces mots, jetés au hasard, ne présentent aucun sens.
L. 31 : Signor mio… annichilluti. Discours italien : « Mon seigneur, vous voyez par exemple que la corne- muse ne sonne jamais si elle n’a le ventre plein ; ainsi moi pareillemeiit je ne vous saurais conter mes for- tunes, si d’abord le ventre troublé n’a l’habituelle ré- fection. Il lui est avis que les mains et les dents ont perdu leurs fonctions naturelles, et sont tout à fait annihilées. »