GARGANTUA, T. I, P. 20’y~2lO. 155
Page ao^, 1. 14 : Fay ce que vouldras. Cette règle a été souvent rappelée. M’"* de Sévigné l’avait sans cesse à la bouche : « La philosophie de Corbinelli viendra ce soir : il est écrit sur tous les appartements : Fais ce que voudras ; vive U sainte liberté’. « (Paris, 8 oc- tobre, 1688). « Fais ce que voudras est la devise d’ici. » (Brevannes, ii novembre, 1688). « Voilà à peu près la règle de notre couvent ; il y a sur la porte Sainte liberté ou Fais ce que voudras. » (Aux Rochers, 18" septembre, lôSgj.Regnard l’a légèrement modifiée ;
Pour passer doucement la vie Avec mes petits revenus. Ici je fonde une abbaye, Et je la consacre à Bacchus… Afin qu’aucun frère n’en sorte,. Et fasse sans peine ses vœux. Il sera gravé sur la porte : Ici l’on, fuit ce que l’on veut.
Page 207, I. i.- Enigme en prophétie. Dans les pre- mières éditions, jusqu’à Dolet inclusivement, le titre est : Enigme trouue es fondemens de labbaye des T/iele- mites. Cette pièce est de Melin de Sainft-Gelays, et a paru dans ses Œuvres, avec de très légères variantes, en 1574. Elle y est intitulée : Enigme en façon de pro- phétie (voyez l’édition publiée par M. Prosper Blan- chemain dans la Bibliothèque el^e’virienne, t. 11, p. 202). Les deux premiers vers et les dix derniers, qui ne se trouvent pas dans VEnigme de Saind-Gelays, appartien- nent seuls à Rabelais.
L. 17 : Feiour. Faute d’impression, lisez : feiour.
Page 210, 1. 3 : Refle en après ces accidens parfaicl^. Les dix vers de Rabelais qui commencent ici sont un peu différents dans les premières éditions jusqu’à Dolet inclusivement :
ReUe en après que yceulx trop oblige^. Pene : {. lajfe^, trauaille^, afflige^.