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GARGANTUA, T. I, P. 202. 155

ches en sacs avec un large retroussis de fourrure s’étaient également conservées. »

L. 10 : Marlottes. « La marlotte était un pardes- sus plus court que la robe et entièrement ouvert sur le devant, à peu près de la forme des caracos que l’on a portés en ces derniers temps. »

L. II : Bernes à la More/que. « La berne était une marlotte sans manches, d’où les bras sortaient par des fentes latérales ; mais il y avait un vaste collet qui retombait assez bas pour les couvrir. En plein xvi^ siècle, les femmes moresques de l’Andalousie n’avaient pour tout vêtement qu’un caleçon et une berne, celle-ci d^un gros tissu de laine rayé, auquel s’appliquait proprement le nom de berne (her/iia en espagnol). »

L. 19 : Les patenoftresy anneaulXy ia-^erans^ carcans. « Les carcans étaient les joyaux portés en collier, les ia^eransy des chaînes d’or que l’on disposait en guir- landes sur le corsage de la robe. Le terme de pate- nôtres paraît s’être appliqué alors, non seulement aux chapelets de prières, mais aux pendants des ceintures, qui étaient des chapelets d’orfèvrerie tom- bant sur le devant du corps jusqu’au bas de la cotte. »

L. 24 : Uacouftrement de la te fie eftoit… En hyuer à la mode Françoyfe. Au prin temps à VEfpagnole. En ejîé à la Tufqiie. « "V accoutrement de tête à la mode française était le chaperon de velours avec tem- plette et queue pendante… — La relation de l’entrée de la reine Éléonore à Bordeaux nous fait connaître la coiffure espagnole : « Elle auoit en fa tefte vne coiffe ou crefpine d’or frifé, faide de papillons d’or, dedans laquelle eftoient fes cheueux, qui luy pendoient par derrière iniques aux talons, entortillés de rubans ; & auoit vn bonnet de velours cramoify par-defTus, couuert de pierreries, où y auoit vne plume blanche, tendue à la façon que le roy la portoit ce iour-là. >> ’ Quant à la coiffure à la tusque (toscane), qui était celle des dames de Florence, elle consistait en une