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I^}. COMMENTAIRE.

pour Hérodote (chap. xxxviir, t. ii, p. 256), témoigne aussi de cette singulière superstition : « Chacun de ces fainds peut enuoyer la niefnie maladie de laquelle il peut guarir. Et qu’ainfi foit, quand on dit le mal S. Main, le mal S. lan, c’eft aufll bien à dire le mal qu’ils enuoyent que le mal duquel ils guariiTent. »

Page 167, 1. 2 : Saincl Eutrope falfoit les hydro- piques. « Quand on a faict S. Eutrope médecin des hydropiques, ie croy qu’on a confondu Eutrope auec Hydrope. » (Eftienne, Apologie pour Hérodote, p. 241)

L. 3 : Sdincl Gildas les fol^. Saint Gildas présidait probablement à la folie parce que Gilles était un nom qu’on donnait aux niais, aux sots, dans les anciennes farces.

L. 4 : Saincl Genou les gouttes. « Quant à S. Genou, qui guarit la goutte, c’eft pource que cefte maladie fe loge volontiers au genou. » (Eftienne, Apologie pour Hérodote j p. 241)

L. II : Mais tel-[ impofteurs empoifonnent les âmes. Edition antérieure à 1535, 1535 et Juste 1537 : Mais ces prédications diaholicques infeëlionnent les âmes des panures (S" fimples gens.

L. 31 : Si vous croye^ Straboj & Pline lib. vij. chap. iij. Strabon (liv. xv) remarque que les femmes égyp- tiennes avaient quelquefois quatre enfants d’une seule couche. Aristote, dit-il, rapporte même que l’une d’elles en eut sept. — Quant à Pline, il fait des obser- vations du même genre et déclare que l’eau du fleuve est prolifique.

Page 168. 1. 15 : Ceft (dift Gargantua) ce que dicl Platon lib. Y de rep. que lors les républiques fe- r oient heure u f es, quand les roys philofopher oient ou les philofophes regneroient. Voici le texte de Platon (collect. Didot, t. ll, p. 99,1.31) : Èàv [ay)… îî ol cyiXoaocpci PaatXtÛGWc’.v év Taî ; iroXsaiv, iî cî paTiXT ; ; te vûv Xe-^-oaevct xal 5uvâ(TTai çiXo(TO(p7iaw(ji… eux esn y.x/.wv TraDXoo… Taî ; TToXcOt. Amyot, dans une lettre adressée à Pontus de Tyard