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140 COMMENTAIRE.

legitimam : mais que dans le cas où la gorge de la nour- rice ou mère était flasque et molle, eu s’y enfonçant, dit Paré, comme dans du beurre, le nez était fortifié, nourri, engraissé, rafraîchi, restauré, et en voie de perpétuelle croissance. » (Trijîram Shundy, li\’. m, chap. Lxxxir, t. I, p. 274)

L. 2 : Àd formam nafi cognofcitur ad te leuaui. « A la forme du nez on connaît. J’ai élevé vers toi » Ad te leuaui… Ces mots reviennent souvent dans les psaumes : Ad te levavi oculos meos^ ps. cxxir, i ; Ad te levavi animam meam, ps. CXLII, 8, etc.

On n’en finirait point si Ton voulait recueillir les nombreux témoignages relatifs à la croyance populaire à laquelle il est fait allusion ici. En voici un tiré de la Farce de Maiflrc Mimin {Ancien théâtre français ^ t. Il, p. 339) :

l’ay ouy dire à maiflrc Mengin Qu’il auoit le plus bel engin Que iamais enfant peult porter ; Il ne s’en fault que rapporter A fon nez, voyla qui l’enfeigne.

L. 3 : le ne mange iamais de confitures. Eloi Johan- neau, pensant que cette phrase se rapporte à ce qui suit, fait à ce sujet cette remarque, adoptée par Régis : M Propos de buveur, parce que les confitures et autres sucreries nuisent au goût du vin. » Je crois que la phrase, au lieu de se rapporter à ce qui suit, est relative à ce qui précède, et que frère Jean veut taire entendre que dans ses exploits amoureux il n’a nul besoin de se réconforter.

Nous avons le cœur bon, &, dans nos aventures Nous ne fûmes jamais hommes à confitures.

(Corneille, La fuite du Menteur, acte 11, se. vi)

L. 3 : P^g<^ ; ^ l’^ humerie. Item^ roujlies. « Page, à boire, et aussi des rôties ! »

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