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138 COMMENTAIRE.

sed ut à sese vocet. « (Aulu Celle, 11, xxili). C’est un vent du nord-ouest.

L. 19 : 11^ mangent la merde du monde ^ c’ejl à dire les peche^. « Peccata populi mei coniedent. » (Osée_,

Page 149, 1. 1 : Le cinge ne giiarde poincl la maifon^ comme vn chien. Ce passage est imité de Plutarque : « Voyez le fînge, il n’eft pas propre à garder la maifon des larrons comme le chien, ny à porter fur fon dos comme le cheual, ny à labourer la terre comme le bœuf. . . ainfi eft-il du flatteur, m {Comment on pourra difcerner le Jlatteur d’auec l’amy^ chap. LXI, t. XIX, p. 297). Voltaire a paraphrasé à son tour Rabelais dans ces jolis vers du Pauvre diable :

Nous faisons cas d’un cheval vigoureux Qui, déployant quatre jarrets nerveux, Frappe la terre et bondit sous son maître ; J’aime un gros bœuf, dont le pas lent et lourd, En sillonnant un arpent dans un jour, Forme un guérêt où mes épis vont naître ; L’âne me plaît : son dos porte au marchi Les fruits du champ que le rultre a bêché ; Mais pour le singe, animal inutile. Malin, gourmand, saltimbanque indocile. Qui gâte tout et vit à nos dépens, On l’abandonne aux laquais fainéants. Le fier guerrier, dans la Saxe en Thuringe, C’est le cheval ; un Pequet, un Pleneuf, Un trafiquant, un commis est le bœuf ; Le peuple est l’âne, et le moine est le singe.

Page 150, 1. 8 : le foys des reti. Frère Jean aurait pu alléguer en faveur de sa conduite l’autorité de Saint Jérôme qui dit au moine Rustic : « Facito aliquid operis : ut semper te Diabolus inveniat occupatum. . . fiscellam texe junco… texantur et lina capiendis pis- cibus. » {Canon Nun^uam. De quoiidianis operibus mona- chorum. dift. 5)

L. 24 : Par ce (ref pondit Grandgoufier) que ainfidieu Va