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GARGANTUA, T. I, P. 95-99. I2l

lire : que peut faire fcelon fon aage vn ieune homme de bon fens.

Page 96, 1. 25 : Comme Fenfeigne Cato de re ruft. Cr Pline. Caton,dans son De re rujlica (ch. cxi) et Pline, dans son Histoire naturelle (vil, xxxv), conseillent en effet de les verser dans un gobelet de lierre, d’où le vin s’échappe et qui conserve l’eau s’il y en a eu de mêlée au vin.

Page 97,1. 15 : argemt. Lisez argent.

L. 22 : Cuideurs de vendanges, tdit. antër. à 1535, i$}$ et 1537 Juste : Cuide^ de vendanges. Ce qui change un peu le sens. Les cuide^ de vendanges^ c’est ce qu’on a cru, ce qu’on a pensé pendant la vendange ; les cui- deurs sont ceux qui ont eu ces pensées. Rabelais a dit dans la pantagrueline prognojiication. au chapitre De Autonne (t. m, p. 251) : « Les cuidez feront de faifon, car tel cuidera veffir, qui baudement fiantera. »

Page 98, 1. 7 : Aultres tel^ epithetes diffamatoires. Sterne n’a eu garde d’oublier ce passage : « Ici sans attendre ma réponse, on m’appellera averlan faict- neant, rien ne vault, traineguaine, landore, dendin, gaubregeu, guogueles et chie en lit et d’autant d’au- tres surnoms dégoûtants, que jamais les fouaciers de Lerné ne jetèrent au nez des bergers du roi Gar- gantua. » (Trijiram Shandy^ 1. ix, ch. CCCIV, t. IV, p. 272)

L. 29 : Vn vn^ain. « On appelait on’^ain une monnaie courante qui valait onze deniers. Elle prit le nom de di^ain^ de dou^ain^ et même de tre : ^ein, suivant la valeur que les édits lui attribuaient dans la circula- tion à 10, II, 12 ou 13 deniers. Cette monnaie était un blanc, dégénérescence de l’ancien gros tournois ou sol de 13 deniers. » (Cartier, Numismatique, p. 339)

Page 99^ 1. 27 : Par faulte de s’eftre feigne^ de la honne main. De s’être signé, d’avoir fait le signe de la croix de. la main droite. On sait que le côté gauche {sinister, d’où sinistre) est regardé comme de mauvais présage ; et il ne manque pas encore aujourd’hui de