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« Deinde et animalia sunt solaria niulta, velut leones et galli, numinis cujusdam solaris pro sua natura participes ; unde mirum est, quantum inferiora in eodem ordine cedant superioribus, quamvis magnitudine potentiaque non cedant ; hinc ferunt galluni timeri a leone quamplurimum et coli. » On voit que là encore il ne s’agit pas de la couleur du coq, mais seulement de son pouvoir sur le lion. Ce prétendu pouvoir a donné lieu à la vieille enseigne, où le Coq hardi était représenté sur le dos d’un lion.

Page 42, l. 19 : Selon l’opinion de Ariſtoceles en ſes problèmes. Πρὸς μεν τὸ λευϰον ϰαὶ μέλαν ἥϰιστα δυνάμεθα ὰτενιξειν, ἂμφω γαρ λυμαἱνεται τὴν ὄψιν. (Problem., XXXI, 20)

L. 23 : Ainſi que Xenophon eſcript eſtre aduenu à ſes gens. Voyez Anabaſis, 4, 5.

L. dernière : Verrius, Ariſtoteles. Le témoignage de Verrius est invoqué par Pline, livre VII, chap. LIII ; et celui d’Aristote, par Aulu-Gelle, liv. III, chap. XV.

L. dernière : Tite Liue, apres la bataille de Cannes. Tite-Live rapporte (XX, 7) que deux femmes moururent de joie, l’une à la porte de la ville en retrouvant son fils sain et sauf, l’autre en voyant arriver chez elle le sien, dont on lui avait faussement annoncé la mort ; mais, selon lui, ces deux faits se rapportent à la bataille de Trasimène. Pline (VII, LIII) et Aulu-Gelle (III, XV) racontent le second comme arrivé après la bataille de Cannes.

Page 43, l. 2 : Et aultres. On peut ajouter à cette liste déjà longue Valère Maxime, IX, 7.

L. 2 : Diagoras Rodien, Chilo, Sophocles, Diony, tyrant de Sicile, Philippides, Philemon, Polycrata, Philiſtion, M. Iuuenti, & aultres qui moururent de ioye. Les succès remportés dans les jeux de la Grèce causèrent quelques-unes de ces morts violentes : Diagoras vit ses trois fils victorieux le même jour aux jeux olympiques (Aulu-Gelle) ; Chilon en eut un qui obtint la même distinction (Pline, VII, XXXII) ; Sophocle et Denys avaient remporté le prix de tragédie (Pline, VII, LIII) ;