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94 COMMEKTAIRE.

« Deinde et animalia sunt solaria niulta, velut leoiies et galli, numinis cujusdam solaris pro sua natura par- ticipes 5 unde mirum est, quantum inferiora in eodem ordine cédant superioribus, quamvis magnitudine potentiaque non cédant ; hinc ferunt galluni timeri a leone quamplurimum et coli. » On voit que là encore il ne s’agit pas de la couleur du coq, mais seulement de son pouvoir sur le lion. Ce prétendu pouvoir a donné lieu à la vieille enseigne, où le Coq hardi était représenté sur le dos d’un lion.

Page 42, 1. 19 : Selon l’opinion de Àrijloceles en fes pro- blèmes. ITpci ; (A£v TÔ Xeuiiov xat u.e’Xav xMarx ^uvà( ; .£6a aTcvi^eiv, âa’j(i) "yap X’ju.alvETat rr.v oi}/tv. (Problem.^ XXXI, 20)

L. 23 : Ainfi que Xenophon cfcripc ejîre aduenu à fes gens. Voyez Anabujis. 4, 5.

L. dernière : Verrius^ Ariftoteles. Le témoignage de Verrius est invoqué par Pline, livre vir, chap. lui ; et celui d’Aristote, par Aulu-Gelle, liv. m, chap. xv.

L. dernière : Tite Liue, après la bataille de Cannes. Tite-Live rapporte (xx, 7) que deux femmes moururent de joie, l’une à la porte de la ville en retrouvant son fils sain et sauf, l’autre en voyant arriver chez elle le sien, dont on lui avait faussement annoncé la mort ; mais, selon lui, ces deux faits se rapportent à la bataille de Trasimèae. Pline (vil, Llil) et Aulu-Gelle (m, xv) racontent le second comme arrivé après la bataille de Cannes.

Page 43, 1. 2 : Et auhrcs. On peut ajouter à cette liste déjà longue Valère Maxime, ix, 7.

L. 2 : Diagoras Rodicn. Chilo ^ Sophocles, Diony, tyrant de Sicile. Pliilippides. Pliilemon^ Polycrata, Plii- liftion, M. luuenti. &" aultres tjui moururent de ioye. Les succès remportés dans les jeux de la Grèce causè- rent quelques-unes de ces morts violentes : Diagoras vit ses trois fils victorieux le même jour aux jeux olympiques (Aulu-Gelle) jChilon en eut un qui obtint la même distinction (Pline, vu, xxxii) ; Sophocle et Denys avaient remporté le prix de tragédie (Pline, vil. Mil) ;