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CHAPlTRt XX.

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Mongas

Thermanllrie

Florule

Pyrricque, ik. mille aucres danles.

Depuis par l’on commandement vilkafmes le Palais, & vifmes chofes tant nouuelles, admirables &ertranges,qii’y penlantluisencores toutrauy enmon efprit. Rien toutesfois plus par admiration ne fubuertit nos fens, que l’exercice des gentils-hommes de fa mai- Ion, Abllrafteurs, Perazons, Nedibins, Spodizateurs, & autres, lelquels nous dirent franchement, fans dif- fimulation, que la dame Royne failbit tout impoifible & guarifToit les incurables. Seulement eux, fes offi- ciers, faifoient, & guariffoient le reile.

Là ie vy vn ieune Parazon guarir les verolez ie dv de la bien fine, comme vous diriez de Rouen, feule- ment leur touchant la vertèbre denciforme dVn mor- ceau de fabot par trois fois.

Vn autre ie vy hydropiques parfaitement guarir, tympanirtes, alcites, & hypofargues, leur frappant par neu^ fois fur le ventre d’vne bezaiïe Tenedie, fans folution de continuité.

Vn guarilTolt de toutes Hebures iur l’heure, feule- ment leurs pendant à la cinture, fus le collé gauche vne queue de Renard.

Vn du mal des dents, feulement lauant par trois fois la racine de la dent affligée, auec vinaigre fuzat, & au foleil par demye heure la lailfant deiïeicher.

Vn autre, toute elpece de goutte, fuil chaude, fufl : froide, fufl pareillement naturelle, fufl accidentalle : feulement faifant es goutteux clorre la bouche, & ou- urir les yeu.\.

Vn autre ie vy, lequel en peu d’heure guarill neuf