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PELISSIER A RABELAIS. 385

recommande ceji affaire, car ce me fera, entre les autres obligations que i’ay a monjîeur de Langey & a vous y l’vne des plus grandes, ainft que vous dira led. porteur. Quand aux nouuelles de deca^ il n’y a autre finon que Martin (t moy auecques quatre autres colla- teurs fomnies tous les foi rs après a recouurer lihures grecs Ù" mefmement des œuures de Galien, les meil- leures comme vous ferai entendre, mais que les ayans paracheués fuiuant ce que monfieur de Thullcs m’a dernièrement efcript par commandement de Sa Ala~ iejlép ir pour ce faire a ordonné qu’il fera baillé quel- que prouifion, ie ne fcay quelle fera, mais fi ejî il que auecques la defpence qu’il faut faire pour faire tranfcrire libures, fe montent a peu près autant que ma defpenfe ordinoire. Sine fuis le encorcspour quitter le ieu, quelque auancement que ie y face, tant que ie trouueray moien par moy ù" mes a/nys que ie n’aye auancé plus : ie attands vofïre refponfe & prie le Créateur &c.

PELISSIER, Eueque de Alaguelonne, ambaffa- deur de François b^ à Jenife.

A MONSIEVR LE DOCTEVR RABELAIS.

Venife, le 20 mars 15+1.

Monfieur, ie penfe que aurés veu le libure d’vne bonne partie des oraifons de Cicero que AleJJire Paulo Mannucio a corrigées fort diligemment, lequel, comme aurés peu voir par mes lettres & auffi par icelluy libure en décoration & exaltation de Mon- feigneur de Langey, lui a defiré & enuoyé, fur quoy le diél feur m’a faiàl reponfe l’en remerciant fort

III. 2$