Comment le paué du temple efloit faid par emblema- tare admirable.
Chapitre XXXVII.
EVES ces infcriptions^ iettay mes yeux à la contemplation du mani- fique temple, & confiderois Tin- credible compadure du paué, auquel, par raifon, ne peut eftre ouurage comparé quiconque, Ibit, ou ait efté delîous le firmament, fuft-ce celuy du temple de Fortune en Prenefte, au temps de Sylla, ou le paué des Grecs appelle Afarotum, lequel fift Sofiftratus en Pergame. Car il eftoit ouurage teiïeré, en forme de petits carreaux, tous de pierres fines, & polies, chafcune en fa cou- leur naturelle : L’vne de lafpe rouge, tainft plai- famment de diuerfes macules : l’autre d’Ophite : l’autre de Porphyre : l’autre de Licoptalmie, femé de fcintiles d’or menues comme atomes : l’autre d’Agathe à onde de petis flammeaux, confus & fans ordre, de couleur laidee : l’autre de Calcédoine trei- cher : l’autre de lafpe verd, auec certaines veines rouges & launes : & eftoient en leur afliete dépar- ties par ligne diagonale.