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le quart livre.


Chiquanous ne parloit plus. Les Records s’excusèrent, qu’en daubbant ainsi n’avoient eu maligne volunté : & que pour l’amour de Dieu on leurs pardonnast. Ainsi departent. A demye lieue de là Chiquanous se trouva un peu mal. Les Records arrivèrent à l’isle Bouchard, disans publicquement que iamais n’avoient veu plus home de bien que le seigneur de Basché, ne maison plus honorable que la sienne. Ensemble que iamais n’avoient esté à telles nopces. Mais toute la faulte venoit d’eulx, qui avoient commencé la frapperie. Et vesquirent encores ne sçay quants iours après. De là en hors feut tenu comme chose certaine, que l’argent de Basché plus estoit aux Chiquanous & Records pestilent, mortel, & pernicieux, que n’estoit iadis l’or de Tholose, & le cheval Seian, à ceulx qui le possedèrent. Depuys feut ledict Seigneur en repous, & les nopces de Basché en proverbe commun.