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préface

empêché la diffusion. Boissy-d’Anglas, en effet, en réimprimant le Vieux Cévenol dans le tome 1er  des Œuvres de Rabaut Saint-Étienne[1], ne connaissait qu’une édition antérieure, et il la place vaguement et à tort « vers 1780[2]. » En réalité, c’est la seconde édition, celle de 1784, qu’il a reproduite. Et encore les épreuves ont-elles été fort mal corrigées : il y a plus d’une erreur de chiffre dans les dates, et les noms propres de personnes et de lieux sont souvent estropiés. — Dans l’édition de 1826, le Vieux Cévenol ouvre le tome ii des Œuvres de Rabaut Saint-Étienne, précédées d’une notice sur sa vie par M. Collin de Plancy[3]. Elle reproduit l’édition de 1821 avec toutes ses fautes. — Quant à l’édition de 1846[4], elle copie avec la même fidélité l’édition fautive de 1821.

Mentionnons encore, pour que notre

  1. À Paris, 1821, chez Kleffer, rue d’Enfer, no 2. C’est dans cette édition que le nom de l’auteur a été révélé pour la première fois : celles du siècle dernier étaient anonymes.
  2. Avis de l’éditeur.
  3. Paris, chez Laisné frères, éditeurs, rue Saint-André-des-Arts, no 53.
  4. Paris, librairie de L.-R. Delay, 2, rue Tronchet.