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préface

teur de Genève, et ce qu’il en pense.

« L’ouvrage, dit-il, est bien exécuté, la correction typographique exacte, et un témoignage de la peine qu’elle a donnée à M. Vernes : on ne peut mieux imprimer. Quant aux changements faits dans le cours de l’ouvrage, ils doivent être bien, puisqu’ils sont d’une meilleure main que la mienne. Je n’aurais point, pour moi, filé les amours de Borély, et j’avais résisté à cette tentation, pour ne point trop écarter les déclarations du roi les unes des autres, et ralentir l’effet qui doit résulter de leur entassement. On a fait le Cévenol trop jeune à l’époque de son mariage, ce qui rejette cette aventure à l’an 1708 ou 1710, époque à laquelle il ne se faisait point de mariage au Désert. Cette partie paraît visiblement faite d’une autre main. Mais enfin je me suis dépouillé de toute propriété sur mon Cévenol en l’expatriant, et je prise trop peu cette bagatelle pour me plaindre. Tout ceci entre nous et sans aucune tache d’ingratitude ; c’est uniquement parce qu’il faut vous dire ce que je pense. Fai-