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JUSTINE.
cœur et soutenait son courage ; mais elle n’en ressentait que plus vivement la crainte de compromettre la liberté et peut-être la vie de Georges : elle le supplia de nouveau de l’abandonner, puis de se sauver seul.
— Songez que votre mère vous attend, lui dit Justine.
— Ma mère ! mais elle me repousserait, mais elle me maudirait, si elle savait que j’aye refusé de secourir une infortunée que la providence même semble avoir mise sous ma protection.
Justine pleurait ; et, pour la première fois depuis la mort de son père, ses larmes étaient douces.
— Georges, dit-elle, que la volonté de Dieu soit faite ; je ne me sens plus de forces que pour vous obéir et vous aimer…