du pièces à morceaux ; il ne reste plus que les gros meubles qui sont pour le propriétaire bien entendu, parce qu’un propriétaire ne doit jamais perdre ses droits ; c’est juste.
— Voyez pourtant !… On va donc la laisser mourir comme une pauvre abandonnée ?… Ça ne sera pas ! et ça ne sera pas, parce que ça ne doit pas être. L’hospice n’est pas fait pour des chiens. Qu’est-ce que vous en dites, madame Gerbois ? Est-ce qu’elle n’y serait pas mieux qu’chez elle ? Tenez, si vous voulez, nous allons lui en toucher deux mots. C’est un acte de charité ; et, si le cœur lui en dit, on pourra se cotiser pour avoir un fiacre.
Les deux commères entrèrent chez Justine, qui était dans une situation déplorable.
— Mon enfant, lui dit madame Gerbois, on ne meurt pas pour mal avoir ; mais il est certain que vous ne pouvez pas guérir chez vous, c’est pourquoi moi et madame Rigaud…