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LES DEUX CONDITIONS.

s’embrouillait dans les reviremens, et, quand il avait obtenu quelques explications du maître, il se trouvait encore plus embrouillé qu’auparavant. Du reste, tout allait le mieux du monde ; de Rinval le traitait comme un ami, et la table était toujours excellente. Au bout d’un mois, Valmer songea à ses appointemens ; mais, comme le numéraire n’était pas devenu plus abondant dans la caisse, il demanda ce qu’il devait faire sur ce point.

— Je vous expliquerai cela, mon ami, lui dit le patron ; je cherche en ce moment la solution d’un problème de la plus haute importance, et c’est pour la trouver que je laisse les choses dans l’état où elles sont. Vous sentez bien que je ne puis pas, pour une misère, déroger de mon système financier… Cela vous étonne ?… Patience ; vous serez bientôt initié à tout cela, et vous pourrez admirer la conception de mes plans de finances.