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JUSTINE.

souffler Justine, ce n’est pas chez sa maîtresse qu’il l’eût conduite.

— Oh ! c’est que vous ne savez pas, Guibard !… Vous ne connaissez pas la dépravation, la scélératesse de cet horrible couple… Je vois clair maintenant ; j’aperçois le piége ; Justine est victime d’un infâme guet-apens… Je la vengerai… Partons, Guibard ; vous avez du cœur et de la résolution, vous me serez en aide.

— D’après ça, j’imagine qu’on pourra se permettre de leur faire payer les frais du voyage… Allons, je suis en bonne veine, nous réussirons. En avant ! le temps est superbe, et je me sens rajeuni de vingt ans.


FIN DU PREMIER VOLUME.