Page:R.-J. Haüy - Traité élémentaire de physique - 1803 - Vol 2.djvu/74

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
55
DE PHYSIQUE.

qu’avoit l’oxydation à cet effet instantané devoit être au-dessous de 1/10000000, quantité tout-à-fait inappréciable. Ainsi, quoiqu’à la rigueur l’oxydation doive développer de l’électricité dans la pile de Volta, l’effet de cette cause n’est nullement comparable à ce que produit le contact des métaux, sans cesse alimenté par la communication avec le sol.

528. Les physiciens qui ont attribué une si grande influence à une si foible cause, n’ont pas fait assez d’attention à la possibilité de diminuer cette influence, sans altérer la quantité d’électricité développée par l’appareil. Biot a construit des piles dans lesquelles les substances humides étoient remplacées par des disques de nitrate de potasse fondu, que l’on avoit garantis avec soin de toute humidité. Ces piles donnent autant d’électricité que celles où les conducteurs sont imprégnés de dissolutions salines très-énergiques, par exemple, de celles qui renferment du sulfate d’alumine. Seulement, le condensateur met une demi-minute, au lieu d’une demi-seconde, à se charger, lorsqu’il communique avec le sommet d’une pile composée de vingt disques. L’auteur, en faisant varier la durée du contact,

    pondante dans la même balance, on aura F′=T.a′³. Donc F:F′ :: a³:a′³. À l’aide de ce résultat, on a l’avantage de pouvoir comparer entre elles les forces répulsives qui ont lieu dans plusieurs expériences consécutives, sans être obligé d’estimer les forces de torsion. L’auteur a étendu ce résultat aux attractions électriques, et il a aussi déterminé le rapport entre les deux forces qui se font équilibre, dans le cas où l’arc a devient trop grand, pour que l’on puisse, sans erreur sensible, le substituer à sa corde, qui mesure la distance réelle.