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DE PHYSIQUE.

rayon visuel, en variant son inclinaison, s’est rapproché du point e, et diminuer cette distance, si le rayon visuel s’est incliné en sens opposé vers le point a. Nous supposons toujours que ce rayon ne sorte pas du plan abne, auquel cas il est nécessaire, pour ramener les quatre images à n’en faire plus que trois, de laisser toujours les deux points sur la direction de la diagonale bn.

843. Il n’en sera pas de même si le rayon visuel sort du plan abne. Voici ce que nous avons observé à cet égard : soit bn (fig. 137) la même diagonale que fig. 133, et soient p, r les deux points visibles. Concevons que le rayon visuel étant d’abord incliné vers e, et situé dans le plan abne (fig. 133), l’œil fasse un mouvement circulaire en allant de e vers h ; l’observateur ne pourra voir coïncider deux des images qu’en plaçant les points p, r (fig. 138) sur une direction inclinée à la diagonale. Supposons que le point p reste fixe ; il faudra placer le point r à la droite de la diagonale, comme en r′ ; tandis que le rayon visuel s’approchera de plus en plus d’un plan qui couperoit à angle droit la section principale, la distance nécessaire entre le point r′ et la diagonale bn augmentera : elle sera la plus grande possible, lorsque le rayon visuel se trouvera dans le plan dont nous venons de parler. Au delà de ce plan, en allant de h vers a (fig. 133), il faudra diminuer la distance, en laissant toujours le point r′ (fig. 137) sur une oblique qui diverge du côté de n, par rapport à la diagonale. La distance deviendra nulle, lorsque le rayon visuel tombera de nouveau, mais en sens contraire, sur le plan abne (fig. 133). Si ce rayon continue sa révolution en allant de a vers d, les mêmes effets auront lieu