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TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE

la sphère d’activité du milieu, tandis que celle des parties inférieures agit dans toute l’étendue du même rayon, il s’ensuit que le mouvement du rayon de lumière yt continuera de s’accélérer, mais par des degrés dont les différences iront en décroissant, et ainsi la nouvelle portion de courbe tf qu’il décrira, sera tournée dans le même sens que la première ; mais aussitôt que le rayon touchera la ligne uz, il se trouvera entièrement plongé dans la sphère d’activité du milieu, et alors étant attiré également de tous côtés, il prendra un mouvement rectiligne dirigé selon la tangente fk à l’extrémité de la courbe ytf.

Il est clair que le rayon, en décrivant cette courbe, se rapproche de la perpendiculaire ctm, au point d’immersion ; et comme la courbe est extrêmement petite, la route du rayon paroît n’être composée que de deux lignes droites, situées comme sy et fk, et qui se coupent au point d’immersion.

Les mêmes effets se répètent dans un ordre inverse, depuis le point k, dont la distance à la ligne DC est égale au rayon Bz de la sphère d’activité du milieu, en sorte que le rayon de lumière décrit ici une seconde courbe kie semblable à la première, mais dont la concavité est tournée en sens opposé ; d’où il suit que quand le rayon n’est plus attiré que par l’air environnant, il se meut en ligne droite suivant el, en s’écartant de la perpendiculaire gio, au point d’émergence, en sorte que l’angle formé par el avec oi est égal à celui que forment entre elles les lignes sy, ct, c’est-à-dire, que el est parallèle à sy.

657. L’attraction de l’air se combine avec celle du