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INTRODUCTION.

corps lumineux, et l’autre le suppose répandu dans toute la sphère de l’univers, et animé d’un mouvement de vibration que lui communiquent les mêmes corps ; nous donnerons les raisons qui assurent la préférence à la première opinion. Nous ferons connoître comment on est parvenu à mesurer la vîtesse de la lumière, et nous placerons, à la suite de ces premières notions, la description de l’aurore boréale, considérée comme un simple phénomène de lumière, dont la cause n’a pas encore été bien déterminée. Nous exposerons ensuite les lois de la réflexion et de la réfraction de la Lumière, et les effets les plus généraux de ces deux espèces de déviation, dans le cas où les rayons incidens rencontrent une surface concave ou convexe. Un examen plus approfondi du même sujet nous donnera lieu de considérer les relations que la réflexion et la réfraction ont entre elles, et de ramener l’explication physique de l’une et de l’autre à une action du genre de celles qui s’exercent à des distances presque infiniment petites. Nous retrouverons la même action dans le phénomène connu sous le nom d’inflexion ou de diffraction de la lumière. Pour compléter cette