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INTRODUCTION.

À l’égard de l’affinité, nous nous attacherons surtout à donner une idée de la théorie relative à l’un de ses résultats les plus remarquables, savoir l’arrangement symétrique des molécules d’une partie des corps naturels, sous des formes semblables à celles des polyèdres de la géométrie.

De là nous passerons à la considération d’une autre force, savoir celle du calorique, balance plus ou moins l’effet de l’affinité, et souvent finit par le détruire. Nous nous occuperons successivement de l’équilibre du calorique, de la manière dont une partie de ce fluide se combine avec les corps, tandis qu’une autre partie s’échappe, sous une forme rayonnante, de la chaleur spécifique, des effets du calorique pour dilater les corps, les faire passer de l’état de solides à celui de liquides, puis à celui de fluides élastiques. Nous reprendrons ensuite plusieurs détails relatifs aux variations de volume dont les corps solides et les liquides sont susceptibles, et la partie de ces détails qui concerne les liquides, nous donnera lieu d’exposer les principes sur lesquels est fondée la construction du thermomètre.

De toutes ces différentes connoissances, qui