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Baron d’Olnitz, il était extrêmement pâle et défait et cherchait à s’appuyer ; mais chacun fuyait son attouchement, et le malheureux fut obligé de s’adosser plusieurs fois contre la muraille avant d’arriver jusqu’à nous. Exténué par ses chagrins et la fatigue, il paraissait n’avoir plus qu’un souffle de vie.

Après de longs, et mystérieux détours, nous parvînmes à la salle de l’interrogatoire. Deux fenêtres pratiquées dans des murs de vingt pieds d’épaisseur, et grillées à triple rang, donnaient une faible lumière à ce séjour lugubre ; trois Juges aussi jaunes que les torches qui nous éclairaient siégeaient à une table ; à côté de la porte était le Greffier. J’étais consternée de cet appareil ; quand j’apperçus avec une joye indicible le jeune Durand appellé pour déposer,

ainsi