» seule que vous devrez de les trouver
moins haïssables ; mes secrets
vont jusqu’à rajeunir l’homme,
et toujours par les mêmes moyens. »
Je baissai les yeux pendant quelques
instans, quelle fut ma surprise en
relevant mes regards sur lui, de lui
trouver la peau tendue, le visage
plein ! Ses joues creuses avaient disparu,
son air paraissait plus vif…
« Mon rajeunissement extérieur. Madame
est l’effet du souffle pur des
enfans choisis, placés dans le cabinet
voisin ; gaz que je fais insinuer
dans mes chairs par un soufflet de
mon invention, tandis que j’en
abreuve l’intérieur. » Je ne compris
rien à ce langage bizarre ; mais bientôt
il parla à mes yeux. Il me fit observer
un soufflet d’ébène, garni en argent,
placé sous une niche et qui paraissait
puiser son aliment dans la pièce
Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/433
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 157 )
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/cd/R%C3%A9v%C3%A9roni_Saint-Cyr_-_Pauliska%2C_ou_la_Perversit%C3%A9_moderne%2C_An_6.djvu/page433-1024px-R%C3%A9v%C3%A9roni_Saint-Cyr_-_Pauliska%2C_ou_la_Perversit%C3%A9_moderne%2C_An_6.djvu.jpg)