sur son avant-bras, trois dents longues
et effroyables… véritable tableau
d’un tigre dévorant !… Je reconnais
aussi-tôt le Baron d’Olnitz ; je crois
sentir de nouveau sa morsure jusqu’à
la moëlle de mes os, et je reste
anéantie par le regard de ce basilic.
Dès cet instant j’eus un pressentiment
de mon sort, et je me disposai
à prendre toutes les précautions possibles
pour éviter cet homme épouvantable.
Je vis qu’instruit par son
agent ; il m’avait suivie depuis Bologne
et croyait enfin ressaisir sa victime.
Je ne doutai point que dès-lors il ne se mit en campagne pour découvrir ma demeure, m’arracher peut-être à mon asyle et recommencer de nouveau ses expériences terribles. Je songeai néanmoins que hors de chez lui, il ne pouvait avoir la faculté de me tenir