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sent, tu m’as fortifié, leurs fers s’émousseront sur moi ; je me suis recréé dans ton sein. » O corrutrice ! s’écria Paolo ! ô perversita ! et soudain il m’arracha du lit, et dit à Taillandino : « il n’y a pas un moment à perdre ; descendez-le dans la chambre, pendant que je vais renfermer ma sœur dans cet asyle qu’elle s’est choisi, d’où elle pourra entendre la scène, et avoir le tems de se repentir. » On me fait donc passer par l’ouverture ; Paolo la cloue fortement, rattache la toile, et laisse sa sœur dans ma chambre, livrée à son désespoir.

» J’attendais mon sort en tremblant. Bientôt je vis entrer le Frère noir, avec un autre Frère portant des ferremens dans un petit sac de cuir. On me donna mille douceurs, on me fit beaucoup de caresses ; mais celles

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