treprises de ces destructeurs de
l’espèce humaine et des œuvres de
Dieu. » Elle me serra dans ses
bras, repassa sous mon lit, et descendit
dans sa chambre.
» Je me sentis extrêmement abattu le lendemain ; j’étais fort pâle. Paolo attribua mon état au régime et s’en ouvrit à Taillandino, qui en m’observant fit un geste significatif et terrible. J’attendis avec impatience la nuit, pour confier à mon amie mes craintes, et m’armer davantage contre tous les ferremens du Frère noir.
» A minuit j’entendis le bruit de Zéphirina, qui passait sous mon lit. Elle vint se placer à côté de moi, m’apportant, dans un sucrier, seul vase qu’elle eut pu se procurer, un consommé que je trouvai excellent ; car j’avais été obligé de feindre toute la journée une indisposition, et j’avais