» discrétion, qu’on peut devancer
pour toi cette instruction importante ;
écoute bien ta mère. Pour
te pénétrer de ses soins, par une
inspiration du Ciel, je vais l’imiter
sous tous les points ; car une mère
seule peut entreprendre ce que je
hazarde et courir d’aussi grands
dangers. » En disant ces mots,
elle me serrait fortement contre elle.
« D’abord, quoique l’obscurité te
les dérobe, tu connais mes yeux,
tu as vu leur regard tendre toujours
fixé sur toi, pour veiller sur
ton enfance ; donne-leur le baiser
de la reconnaissance, le Ciel le permet. »
Ses yeux étaient si beaux,
elle paraissait si bonne ! je posai un
baiser sur chacun de ses grands yeux
noirs. — « Ma bouche qui te dit si
souvent que je t’aime, qui lorsqu’elle
se ferme par raison, répète
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