Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/384

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 108 )


quand son frère entrait. Je vois bien à présent que la cause naissait du double emploi qu’on me destinait ; car le Page du Cardinal et le frère du Peintre m’observaient également quand ils venaient au logis. Au bout de huit jours, moi présent, on annonça à Paolo et à voix basse, le Frère Taillandino. Je tressaillis involontairement à ce nom inconnu ; Paolo sortit et ramena bientôt un grand Frère de la Charité, sec, vêtu de noir, au teint verdâtre, ayant des bras et sur-tout des doigts décharnés d’une longueur extraordinaire.

» Cet homme portait sons son bras, une petite boîte, couverte en maroquin rouge. Il posa ses lunettes après quelques instans de conversation dans un coin du cabinet avec Paolo : puis se retournant vers moi,