Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/371

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 95 )


vement les faits dont il a été témoin. Les pleurs coulèrent de tous les yeux, à son récit : enfin il demanda à en confier une partie importante, qui concernait Paolo Guardia, au premier juge, et nous passâmes dans son cabinet au milieu des acclamations et des bénédictions universelles du public attendri.

« Quand j’eus resté un jour dans ta chambre à Bude, me dit mon fils, sans te voir revenir ; je tombai dans le désespoir, je poussai des cris lamentables ; mais personne n’entendit le pauvre Edvinski. La maison était déserte, la porte fermée et j’étais placé dans la troisième pièce avec une seule fenêtre haute, à laquelle je ne pouvais atteindre. Cette fenêtre donnait sur une petite cour où il ne passait personne. Tout se réunissait pour m’accabler et me laisser périr