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» me laissant appercevoir la figure la plus ravissante ; mon ame est trop pure, trop ennemie de la feinte, pour ne pas convenir avec candeur de l’impression que produisit en moi votre séjour au château de Molsheim. Deux jours que vous y avez passé après votre blessure ont décidé de mon repos. Je ne vis en vous que préoccupation, indifférence, dédain même ; vous partîtes sans me jetter un seul regard. Je fus frappée-là… (elle mit la main sur son cœur) là, pour jamais, et résolus d’éviter tout commerce avec les hommes, n’ayant pu intéresser celui que je remarquais. J’appris que Mlle. Fischer partageait cette aversion à un point éminent. Je ne fus point initiée d’abord dans les mystères de sa secte. On scruta mes motifs, on

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