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être… Je demandai avec instance qu’on voulut me donner un seul compagnon de voyage intrépide pour aller enlever Edvinski, et rendre l’espérance aux Colons. En vain on m’objecta que je courrais de nouveaux dangers. L’éloquence du cœur vainquit tous les obstacles, l’espoir brilla dans mes yeux, on versa des pleurs et personne n’osa s’opposer à ma résolution.

Kockziusko fit appeller six grenadiers du Régiment de Beichalovitz. « Qui de vous, leur dit-il, mes amis, veut accompagner cette aimable et tendre mère ? arracher son fils d’un souterrain affreux où il est exposé à tomber dans des mains cruelles » ? Tous ! s’écrient-ils. — Comptez sur mes bienfaits, reprit le Général, sur le prix d’une bonne action. — Nous voilà ! dirent-ils, met-