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» sont des signes de proscription près des Russes. C’est la Comtesse Pauliska, d’une des premières familles de Varsovie ». Le trouble où j’étais ne me permit pas d’abord d’articuler un seul mot ; mais bientôt pensant à mon fils, je repris toute mon énergie, et peignis au Général avec tant de chaleur mes craintes maternelles, l’horreur de la situation de mes compatriotes et le sort qui les attendait, qu’oubliant les défaites multipliées qui l’avaient suivi jusqu’à Vilna, et n’écoutant que son indignation contre les Russes, il s’écria avec feu : il faut attaquer dès demain ! Mais sur les observations de plusieurs Officiers que les renforts n’étaient pas arrivés, et qu’il était bien inférieur en force sur ce point ; on remit l’attaque à trois jours. Trois jours, m’écriai-je ! mon fils peut-

  Tome I.
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