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quette, qui s’y était prêtée, s’endormit comme moi sans doute, puisqu’en m’éveillant je me retrouvai dans son bijou ; je m’agitai pour lors. Elle me serra, remua vivement du cul et me dit : « Cher amant, pousse !… » et elle saccada de toute la force de ses reins ; elle déchargea, j’émis aussi… « Qui te fout, ma déesse ?… — Ah ! il n’y a que vous pour ces choses-là ; je ne vous contrarie plus, car vous avez plus d’esprit que moi… J’ai eu un plaisir… que je ne dois qu’à vous… Cher papa, recommencez, que je décharge à votre intention… je vous adore !… » Je la réenconnai vigoureusement en lui disant : « Et fous comme tout à l’heure à l’intention de ton amant. » Elle remua du cul comme Cléopâtre ou Messaline, et elle se mit à dire en saccadant : « Bougre de Timon, fous… fous… fous-moi… fous ta garce… fais cocu mon sacré gueux de père, dont je suis la femme… la maîtresse… la putain !… Ah ! je sens ton vit au fond de mon con ! ta langue… ta langue !… je me pâme !… je décha…a…arge !… foutre !… ah ! ah ! ah !… je n’en puis plus ! » et en finissant, elle alla se laver le con.

Dès qu’elle fut de retour, je remontai sur elle. « Remue du cul, du con, lui dis-je, trémousse des fesses, je sens ton pinçoir… oh ! que tu fous bien, fille de mon vit, pour une novice… Aie encore un mouvement plus rapide, bon… excellent… quels reins élastiques ! » Elle fit trois soubresauts et déchargea en disant : « Oh ! je voudrais qu’il y eût une tonne de foutre dans les couilles de mon père et que son vit divin le déchargeât au fond de mon con ! » Son vœu fut exaucé, car j’émis aussitôt, et nos foutres se