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CHAPITRE XLIV.

Du bouquet de fouterie !…

« Il le mérite, il le mérite ! » s’écrièrent tous les convives, et surtout Brideconin, qui patinait à deux mains le con de Rose-Mauve, tandis que Brisemotte et Cordaboyau maniaient, l’un le con, l’autre les tétons de madame sa femme. Mon récit faisait bander tous mes drôles comme des carmes, malgré les fatigues de la journée. Les belles, même celles enconnées par Vitnègre, étaient en rut. « Comme vous avez su les rendre aimables, me dit Conquette, en me dardant sa langue… — Ah ! oui », ajouta Tendrelys, en me baisant de même.

En cet instant, madame Brideconin était tiraillée par Brisemotte et Cordaboyau, qui, tous deux, la voulaient enfiler à la fois. « Je n’ai qu’une chose, mes chers amis ; si j’en avais deux, ils seraient bien à votre service, mais l’un après l’autre, » Elle fut enfilée par tous deux, Cordaboyau en con, Brisemotte en cul ; Brideconin s’écria : « On enconne, on encule ma femme ! Moi, je fous celle-ci, que m’importe !… » Trait-d’Amour, le plus furieux des ribauds, saisit Conquette ; je crus qu’il allait l’enconner ; point, il se coucha sur le dos, la tira sur son vit, tenue par-dessous les bras par Minonne et Connette. Elle se baissait avec lenteur sur le vit bandant, dirigé par la main de Tendrelys. Conquette s’enculait ainsi elle-même par le seul poids de son beau corps. Lorsque le gros vit fut enfoncé jusqu’à la garde, Trait-d’Amour me dit : « Allons ! le plus beau des cons vous appelle. » Je me