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troussez-moi Minonne et Connette ; il ne serait pas séant qu’elles se troussassent elles-mêmes. » On les troussa jusqu’au dessus du nombril : pas un poil !… « Je les ai rasées ce matin, dit Trait-d’Amour pour en voir l’effet avant de proposer la même chose à ma déesse. Vous voyez comme elles sont propres ; tout le corps l’est de même. Elles sont baignées tous les jours depuis qu’elles savent que la belle fouteuse met tous les jours son con dans l’onde limpide et y plonge en entier son corps incomparable. Elles m’ont assuré que lorsqu’elles étaient en chaleur, l’eau fraîche dans laquelle trempaient leurs cons brûlants leur donnait un plaisir presque fouteur. Mais voyez ces cons-là : ne dirait-on pas des conins de fillettes de douze à quinze ans ?… » On en convint.

En conséquence, je priai ma fille de se laisser raser la motte. Elle se cacha le visage dans mon sein. Trait-d’Amour aussitôt la renversa sur un foutoir, le con au grand jour. « C’est pourtant dommage, dit-il, le caressant, le maniottant, la perruque en est superbe ! je vais d’abord employer les ciseaux ; nous mettrons ce poil soyeux sous verre dans un cadre doré. Ce seront de précieuses reliques. » Il coupa, ensuite il tira d’une jolie boîte une savonnette parfumée et savonna longtemps le conin. Comme cette opération excitait Conquette, elle me pria d’appuyer mes lèvres sur sa bouche, elle me darda sa langue pendant le temps qu’on fit la barbe à son con, et lorsqu’il fut rasé on le lui lava d’eau de rose, on lui sécha les cuisses avec des linges doux, et Tendrelys mit le beau poil de la dépouille sous le verre à cadre ; puis