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tra la machine, me la vanta et me mit au fait de son usage ; elle me fut donnée à l’essai, et je la destinai aux bégueules, s’il nous en venait à nos orgies. Je me mis à monter la machine pour quand il serait à propos, afin de ne pas en éventer le secret. »

Nous nous y assîmes trois en dînant : madame Poilsoyeux, une jolie chapelière de la rue Bordet ou Bordel, amenée par Trait-d’Amour et nommée Tendrelys ; j’étais au milieu. In petto, je réservais le fauteuil monté à la jolie Tendrelys, encore pucelle, quoique Trait-d’Amour l’encule et lui ait quelquefois déchargé entre les cuisses, ou, si la chapelière était docile, à Rose-Mauve ou à sa sœur Rosalie la blonde, ou enfin à notre hôtesse, madame Brideconin, que je voulais mettre dans nos fêtes, ainsi que son mari, voulant le faire cocu en sa présence. Nous dînâmes bien, mais sans trop manger ni trop boire. Nous avions d’ailleurs de la volaille et toutes choses de facile digestion ; on ne tardera pas à voir comment j’exécutai tous mes projets.




CHAPITRE XL.

Des cons rasés.

En sortant de table, Trait-d’Amour nous dit : « Toute la semaine il m’a roulé dans la tête de rendre le conin de madame Conquette Ingénue Poilsoyeux ce qu’il doit être, c’est-à-dire puceau, car je suis sûr que depuis huit jours qu’elle n’a foutu, il s’est retiré en diable. Brisemotte, Cordaboyau, vits implacables,