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bouche, la plus jeune ; elle était si amoureuse, quoique pucelle, qu’elle riposta dès le premier coup de cul et de vit. Elle soutint les huit assauts de suite avec un courage héroïque. Fysistère prit ensuite Bienouverte ; elle fut plus modérée ; elle cria, quoique peu étroite, parce que, ne déchargeant pas d’abord, il ne lui humectait que faiblement le conin ; elle était pucelle néanmoins, et, malgré sa langueur, elle fut foutue huit fois comme Dardenbouche. Fysistère aurait eu peur d’en mortifier une. Il prit ensuite la Tétonnette ; il l’enfila plus difficilement que Bienouverte, mais elle remua si délicieusement du cul, ses tétons étaient si appétissants, elle avait le conin si étroit, qu’elle lui donna autant de plaisir que Dardenbouche.

» Après les vingt-quatre assauts, Fysistère laissa dormir ses nouvelles femmes. Le lendemain, trois valets de chambre entrèrent pour lui demander ses ordres. Il s’éveilla, mais il feignit de dormir, la bouche sur la gorge de Tétonnette et une main sur les tétons de chacune des deux autres. « Voilà un bougre bien heureux », dit un des valets. « Oui », répondit un autre, et ils se mirent tous les trois à se branler. Alors Fysistère, feignant de s’éveiller, leur dit : « Je vous ai entendus, jean-foutres ; vous ne les enconnerez pas, je veux qu’elles ne soient grosses que de moi, mais tournez-les sur le ventre et enculez m’en une chacun. » Il n’avait pas achevé, que les trois belles poussèrent un cri simultané, causé par les trois vits qui leur entraient dans le cul. Fysistère les exhorta à la patience par l’idée d’une bonne œuvre, et