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» Il alla chercher Wiwitencon, que je mis dans les bras et sur le ventre de ma sœur, un peu aguerrie. Elle caressa tendrement le monstre, qui l’enconna, le vit introduit par Guac, qui profita de l’occasion pour patiner ma sœur et la chatouiller, ce qui fit tellement tressaillir la pauvre petite, que son fouteur s’écria, croyant parler à moi : « Ah ! que tu es putain ! »

Voyant Guac acharné sur ma sœur, j’introduisis les deux autres ; je donnai Perceawant à la religieuse, et j’eus soin qu’il eût son bourrelet. « Voilà une main bien douce qui me touche », dit-il en voulant saisir la mienne, mais j’échappai. « Remue du cul, bougresse, disait-il à sa monture, je suis dans ton con, ainsi tu ne saurais m’échapper. Je ne suis pas ton mari, j’ai payé pour coucher avec toi et te dépuceler, ainsi tu es ma putain ! Fous, garce, et remue du cul, j’ai payé pour cela. » Guac l’entendit ; il vint à lui et le saisit à l’étouffer… « Tu manques à nos conventions, je ne les tiendrai pas non plus ; fous-moi le camp, malhonnête homme ! — Oui, mais quand je l’aurai enculée. » Et il encula la carmélite, malgré les coups de poing dont Guac le gourmait. La religieuse poussait des cris horribles.

» J’étais auprès de ma marchande, que j’accouplais avec le gros Witerwell. Il ne devait qu’enculer, mais la chaude coquine se dirigea elle-même le vit dans le con. « Tu n’es donc pas pucelle, garce, crut-il me dire, que tu connais si bien la route des vits ?… Allons, fous, putain, et comme il faut, j’ai payé ton maquereau de mari. » Comme elle ripostait bien, il allait disant « Oh ! elle est putain, elle est pu-