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par mon père, qui me dit : « Courage, mon enfant, voici un fouteur qui en vaut dix ; je tâcherai de te faire soulager si cela continue. » Je fus encore foutue six fois, mais avec tant de véhémence que je n’en pouvais plus… Sur ma plainte, le basané dit que le bouquet était le double des autres assauts. « Et combien donc l’allez-vous foutre de coups ?… lui demanda mon père. — Vingt-quatre est ma dose. — C’est trop, elle ne ferait pas d’enfants ; elle a une cadette aussi jolie que son aînée est belle ; je vous la donnerai pour soulager sa sœur. — Je l’accepte, s’écria Fysistère, et il m’en faudra bien d’autres, car je ne les fous plus dès qu’elles sont pleines, ou pendant qu’elles allaitent leurs petits. La jeune garce est-elle là (et il me foutait toujours) ?… — Non, vous ne pourrez l’avoir que demain soir. — En ce cas, j’achève de foutre celle-ci mes vingt-quatre coups. Je déconne, qu’elle lave, je n’en ai plus que cinq ; si son futur se trouve en état, qu’il lui donne à téter du foutre, cela la fortifiera » Aussitôt Guac m’apporta ses couilles à chatouiller et son vit à branler. Je m’en acquittai si bien, qu’il hennit au bout de quelques minutes, et qu’à peine eus-je embouché son vit qu’il déchargea en sacrant. « Elle a toutes les qualités, elle est parfaite ! s’écriait le poilu en me réenconnant. Si la petite sœur la vaut, ce sont deux conins impayables. » Il acheva de me foutre cinq fois sans déconner. Je puis me rendre le témoignage que je déchargeai à chaque assaut, plutôt deux ou trois fois qu’une. Aussi Fysistère en était-il émerveillé et me nommait-il la seule fouteuse digne de lui. Mon père lui dit alors : « Ce ne sera pas encore assez de ma cadette,