Le nuage s’entr’ouvre ; il en sort mille éclairs ;
La foudre et ses éclairs se perdent dans les airs.
Du pâle Américain la honte se déploie :
Les Canadiens vainqueurs jettent des cris de joie ;
Leur intrépide chef enchaîne le succès,
Et tout l’espoir d’Hampton s’enfuit dans les forêts.
Oui ! généreux soldats, votre valeur enchante :
La patrie envers vous sera reconnaissante.
Qu’une main libérale, unie au sentiment
En gravant ce qui suit, vous offre un monument :
« Ici les Canadiens se couvrirent de gloire ;
Oui ! trois cents sur huit mille obtinrent la victoire.
Leur constante union fut un rempart d’airain
Qui repoussa les traits du fier Américain.
Passant, admire-les… Ces rivages tranquilles
Ont été défendus comme les Thermopyles ;
Ici Léonidas et ses trois cents guerriers,
Revinrent parmi nous cueillir d’autres lauriers »
1814.
LE JARGON DU BEL-ESPRIT OU L’HOMME-ENFANT[2].
Que Demosthènes |
Leur ton terrible |
- ↑ M. J. D. Mermet, Lieutenant-Capitaine et Adjudant au Régiment de Wateville, était venu en Canada en 1813 avec ce Régiment. Il a laissé un bon nombre de pièces de vers, écrites et publiées en Canada.
- ↑ M. Jacques Viger a eu la bonté de nous laisser extraire ces jolis vers de sa Saberdache. Nous avons à remercier cet affable monsieur de nous avoir donné d’utiles renseignements, dont nous avons profité et dont nous profiterons encore.