Où j’ai vu naître, avec mes premiers jours, |
1804.
ÉPÎTRE À M. GÉNÉREUX LABADIE.[1]
Toi qui trop inconnu mérites à bon titre, |
- ↑ Voici quelle appréciation fait du mérite et du talent de M. Quesnel un écrivain, qui semble l’avoir connu intimement, en publiant cette épître que M. Quesnel adressait à un mauvais poète : « De temps à autre, depuis la conquête, des hommes nés hors de notre pays, mais parlant notre langue, et recommandables par leur éducation, leurs talents naturels, ou leurs connaissances acquises, sont venus résider parmi nous, comme pour animer et égayer notre société, prêter du relief à ce que nous pouvions peut-être appeler notre littérature, et nous donner en quelque sorte des idées nouvelles sur plusieurs sujets, particulièrement durant l’époque de notre isolement. Du nombre de ces hommes devenus canadiens, par leur résidence dans ce pays, par les liaisons qu’ils y ont contractées, ou les arts qu’ils y ont exercés, a été feu M. Quesnel, l’estimable auteur de la pièce qu’on va lire. Homme d’esprit, d’un commerce agréable et d’une humeur joviale, M. Quesnel se faisait de la poésie